Saturday, September 13, 2008

Escritos


As vezes escrevo coisas que ficam guardadas por muito tempo, e não é que de repente a gente as encontra, as vezes parecem pior que quando foram concebidas, outras simplesmente significam um pouco mais. È bem verdade que algumas não deveriam sequer serem encontradas, mas eis que num desses acasos me aparece esta que devo ter escrito ha mais de 2 anos gosto dela, não sei se tem qualidade ou se agradará alguém mais. tirem voces mesmos suas conclusões.



Toma-me em teus braços
E não me deixes fugir
Mesmo que eu insista.
Olhe em meus olhos
E não permita que eu
Temeroso desvie meus olhos dos teus.
Cole sua boca à minha
E exija que eu me abra
E mostre também minha
Língua, que junto a sua
Sugará de ti o ímpeto
De querer-te sem pudores
Descaradamente livre.

Saturday, September 06, 2008


Arte ao mais elevado grau, discordam?

Friday, September 05, 2008


La Bohéme

Je vous parle d'un temps
Que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître
Montmartre en ce temps-là
Accrochait ses lilas
Jusque sous nos fenêtres
Et si l'humble garni
Qui nous servait de nid
Ne payait pas de mine
C'est là qu'on s'est connu
Moi qui criait famine
Et toi qui posais nue
La bohème, la bohème
Ça voulait dire on est heureux
La bohème, la bohème
Nous ne mangions qu'un jour sur deux
Dans les cafés voisins
Nous étions quelques-uns
Qui attendions la gloire
Et bien que miséreux
Avec le ventre creux
Nous ne cessions d'y croire
Et quand quelque bistro
Contre un bon repas chaud
Nous prenait une toile
Nous récitions des vers
Groupés autour du poêle
En oubliant l'hiver
La bohème, la bohème
Ça voulait dire tu es jolie
La bohème, la bohème
Et nous avions tous du génie
Souvent il m'arrivait
Devant mon chevalet
De passer des nuits blanches
Retouchant le dessin
De la ligne d'un sein
Du galbe d'une hanche
Et ce n'est qu'au matin
Qu'on s'assayait enfin
Devant un café-crème
Epuisés mais ravis
Fallait-il que l'on s'aime
Et qu'on aime la vie
La bohème, la bohème
Ça voulait dire on a vingt ans
La bohème, la bohème
Et nous vivions de l'air du temps
Quand au hasard des jours
Je m'en vais faire un tour
A mon ancienne adresse
Je ne reconnais plus
Ni les murs, ni les rues
Qui ont vu ma jeunesse
En haut d'un escalier
Je cherche l'atelier
Dont plus rien ne subsiste
Dans son nouveau décor
Montmartre semble triste
Et les lilas sont morts
La bohème, la bohème
On était jeunes, on était fous
La bohème, la bohème
Ça ne veut plus rien dire du tout.

Amélie Nothomb



Devolvi hoje um livro dessa autora que tomei emprestado de uma amiga, já havia lido "stupeur et tremblements" e achado bem estranho uma ocidental mostrando como é a vida no japão, o preconceito e a dura hierarquia. Já desta vez li "Attentat" e mais uma vez achei um pouco estranho a estória. gosto da forma com que ela escreve num tom intimista, como quem confidencia algo, mas o sentimento de estranhamento ficou mais latente, acho que devo ler mais alguma coisa antes de tirar conclusões.